Pousser par les policiers (PV Sora)

Trois silhouettes se tenaient devant l’entrée de l’immeuble. Deux d’entres elles, retenaient un jeune homme accoutrée de façon extravagante. Ce que je veux dire par là c’est qu’il portait des souliers haute-forme en cuirs noirs, des nylons filets, un short gris/argenté agrémenté de taches de guépard sur les côtés, d’une chemise aux manches ¾ noir, d’une cravate blanche lignée noir dont le nœud avait été légèrement descendu, d’une courte veste noir au collet et aux manches argenté ¾ aussi et finalement d’une autre veste enfin plutôt d’une cape fais de soie et de coton qui était de style guépard de couleurs argenté/gris/noir. De plus, il avait de longs ongles peints en noir, des bracelets aux poignets, des verres de contact mauve, des sils bien épilé, des cheveux noirs avec deux mèches blanches dans ceux-ci. Bref, ce n’était que du Visual Kei Happy que portait ce jeune homme qui semblait en colère... L’androgyne se débattait de la poigne des deux autres hommes bien banals habillé en policer.

-Non mais lâchez-moi!!! Je ne rentrerai pas!!

-Tu préfère la prison peut-être? C’est ici ou la tôle mon garçon!

-Surtout que c’est grâce à ce garçon que tu as poignardé que tu es ici. Car vu ton âge, tu devrais être en prison.

-Alors maintenant ta vie c’est ici Shinya. Et puis tu ne resteras que pendant un an tous au plus vu ton âge avancer.

-Tant à y être traité moi de vieux =__=’’’’

Les deux policiers ne lui répondit pas mais poussait brusquement le jeune ‘‘délinquant’’ dans le hall du centre fais tous spécialement pour les délinquants. Ils lancèrent ensuite sans façon les deux valises du nouveau pensionnaire, déposèrent près de lui les trois étuis qui contenait ses guitares et partirent. Hébéter, Shinya à genou dans le hall, les deux mains au sol, son regard violet fixait le plancher, futilement tremblant. Une de ses deux valises s’était ouverte lors de son petit vol planée et ses choses s’étaient légèrement éparpiller un peu partout.

Il y avait peu de monde dans le hall mais ceux-ci avaient vu l’arrivé assez remarqué de Shinya. Personnes ne se soucièrent de lui, préférant l’ignorer que de l’aider ou même demandé s’il était correct. Le ténébreux secoua sa tête et s’assit tout en regardant autour de lui. Ouais pas mal comme lieux… Il se releva et ce mit à arpenter le hall pour ramasser ses trucs qui trainaient. Il déposa ses choses dans sa valise mais avant de la refermer, il vérifia s’il avait toutes ses choses. Mais malheur!!!! Ou était donc son livre d’écrit!!!!??? Il y avait à l’intérieur tous ses poèmes, toutes ses chansons, toutes ses paroles écrites de sa main. Il jeta un regard affolé autour de lui, referma vivement sa valise et se précipita sur ses étuis de guitares, espérant fortement que ses écris était dans un des étuis.

Il poussa un gémissement de désespoirs découvrant qu’il n’avait pas ce qu’il cherchait avec ses guitares. La guitare sèche était peinte en noire agrémenté de petites étoiles argentées. Souvenir de Kyle… La guitare électrique était noire avec une tête de mort Rosé allant vers le blanc. Souvenir de Chidori, la femme qui l’avait acheté à Kyle. Finalement sa bass adorer *O* Toute noire avec un lapin Play Boy rouge vif. Souvenir de Pirath, son seul ami… À cette pensés sans qu’il le remarque, sans qu’il la sente, une larme naquit et roula sur sa joue. Puis une autre et encore une autre, jusqu’à pleurer carrément mais silencieusement. (Une chance que son maquillage était Waterproof. Sinon il ressemblerait à un raton-laveur mdr XD) Il se foutait carrément des autres qui était dans le hall. Il était planté là, au plein milieu du hall avec ses choses, tremblant et pleurant. Bien sur personne ne vint le voir… Il ne voulait que son livre d’écris et fuir cet endroit… Oui fuir, le quitté et allé à l’autre bout de la planète…

- Je le déteste, je le déteste, je le déteste!

Invité

Il marchait dans les couloirs, seul, les mains dans les poches. De toute façon, qu’avait-il de mieux a faire ici ? Il ne connaissait personne et de toute manière, il n’avait pas envie de voir du monde et de parler. Il avait donc opté pour errer dans le centre, sans but précis. Il regardait le paysage par les fenêtres, s’arrêtant de temps en temps sur ceux qui lui plaisaient. Le soleil brillait, mais il était tout de même un peu caché par des nuages. En fait, il s’ennuyait à mourir. Oui, Sora espérait que quelque chose d’intéressant allait se passer, pour casser cette ambiance monotone qui rodait dans le bâtiment. Marchant donc toujours sans raison particulière, ses yeux se posèrent sur trois hommes, dehors. Enfin quelque chose d’intéressant !

Il les observait, ou plutôt, il observait le jeune homme, que les deux policiers emmenaient vers l’entrée. Il avait le style du Visual Kei Happy, qui avait toujours fasciné notre mi-Coréen. Egalement, il repéra les trois étuis à guitares. Un musicien !? Intéressant ! Voyant que les deux hommes le poussèrent à l’intérieur, il se dépêcha de descendre les escaliers et de les rejoindre dans le hall, pour pouvoir suivre ce qu’il se passait. Lorsqu’il y fut, les policiers étaient partit. De suite, Sora aperçu l’inconnu, a côté de ses étuis et de ses deux valises dont une c’était ouverte. Tout en récupérant ses affaires qui c’étaient envolées un peu partout, il semblait cherchait quelque chose. Le voyant finalement se mettre à pleurer, il se dit qu’il devait intervenir, sans trop savoir pourquoi d’ailleurs…M’enfin…

Sortant donc de son coin, il s’avança dans le hall, avant de trouver par terre un cahier. Il se pencha et le ramassa. Lui appartenait-il ? Etait-ce ça qu’il cherchait ? Le brun ouvrit juste la première page, et lut le nom. Sano Shinya. Puis, il le referma et reprit sa marche vers le jeune homme. Il s’arrêta devant lui, et lui tendit le cahier. Il ne souriait pas : comme à son habitude, son visage n’avait pas d’expression. Il ne tenait pas à être gentil ou autre. Il n’aime juste pas voir des gens pleurer, ayant déjà trop vu ses parents le faire par sa faute.

Pourquoi malheur sur malheur s’enchaina-t-il sur notre jeune homme de style Visual Kei happy? Oui pourquoi!? Peut-être parce qu’il avait un peu trop poussé sa chance? Il n’en savait rien. Tout ce qu’il voulait n’était que son livre d’écrit et partir de ce lieu et allé dans le seul endroit qu’il méritait d’être : Prison. Pourquoi se sentait-il i désespérer, si perdu? Pourquoi tant de questions sans réponses? Il détestait déjà cet endroit avant même d’y avoir fait le tour. Ici ce n’était pas sa place. Comment vivrait-il en société déjà qu’il avait tellement de la misère dans son ancienne école?

Il était un danger public. Il aurait pu tuer son seul ami, son seul confident s’il n’aurait pas manqué son coup. Au juste, pourquoi avait-il poignardé son ami? Il ne s’en rappelait plus tellement que c’était confus dans son esprit. Était-ce du à la drogue, à l’alcool, à ses émotions confus ou encore les mots que Pirath lui avait murmuré. Des mots interdits à son oreille, des mots que jamais personnes ne lui avait dit à se jour, des mots qu’il croyait avoir bannit à tout jamais de son esprit, des mots qui lui avait faite perdre la tête au point de le poignarder.

Ses pensées étaient d’un tel chaos, que Shinya ne remarqua même pas l’autre jeune s’approcher de lui. Se fut seulement quand ses prunelles violettes baigné de larmes se posèrent sur son cahier que le nouveau venu lui tendait qu’il remarqua la présence de celui-ci. Sans un mot il reprit délicatement son livret des mains de son vis-à vis et serra son carnet contre son cœur, fixant l’autre asiatique. Son regard le remercia silencieusement. Il essuya prestement ses larmes qui inondaient ses joues.

Bordel, pourquoi ses larmes n’arrêtaient-ils pas de couler? Il avait enfin se qu’il cherchait, alors pourquoi continuer à pleurer? C’était déjà assez humiliant ainsi. Pourquoi ce pensionnaire l’avait au juste aider? Ai-ce par bonté ou par pitié? Il opta pour la deuxième option car c’était moins douloureux pour son âme. Il secoua brusquement la tête comme pour s’ébrouer mais ce ne fit que mettre sa chevelure en pétard. Ses larmes avaient enfin sécher pour de bon. Il soupira et passa une main dans sa chevelure défaite et murmura sans une réelle émotion dans la voix;

-Arigatou Gosaïmas…

Il se remit à le fixer un moment dans les yeux puis recula lentement jusqu’à ses valises. Il enleva ses verres de contacts pour les changés, déposa son cahier sur une de ses valises. Il s’assit sur l’autre et prit sa guitare acoustique. D’un seul regard, il invita cet inconnu à venir s’asseoir sur la valise là ou il y avait le cahier. Il n’y avait aucun sourire, rien, juste un visage indéchiffrable. Il accorda sa guitare, joua quelques notes, s’arrêta, accorda à nouveau celle-ci puis se remit à jouer et se mit à fredonner. Sa voix était totalement différente. Elle était sensuel et douce et non grave comme plutôt.

-Un ciel hivernal et un lampadaire cassé, vent froid
Ombre inconnue, empreinte d'abandon
La liberté était prise

*Un arrangement est impossible
Pourquoi ai-je été choisi ? Quelqu'un devrait répondre...*

Si cela se réveille, un plafond lugubre
Une voix rieuse plonge dans le conduit auditif, il est souillé
Et la violence me viole (me viole X3)

*Un arrangement est impossible
Pourquoi ai-je été choisi ? Quelqu'un devrait répondre...*

S'il vous plaît répondez-moi, c'est un horrible rêve
Combien de fois dois-je crier, me tordre, souffrir ?
S'il vous plaît dites-moi, c'est un horrible rêve
Avec une voix qui se brise, j'ai crié

Il n'y a pas de main qui prépare mes cheveux désordonnés
Une voix rieuse plonge dans le circuit auditif,
Une faible température est mélangée au milieu de l'hiver

*Un arrangement est impossible
Pourquoi ai-je été choisi ? Quelqu'un devrait répondre...*

Je me suis persuadé moi même qui avais une voix mourante
Et ai commencé à me tordre
Pour ne pas perdre pour la vie

J'ai été noyé dans la nuit lorsque j'ai eu peur
Et eu une voix mourante
S'il vous plait pardonnez mon souffle de mort

S'il vous plaît répondez-moi, c'est un horrible rêve
Combien de fois dois-je crier, me tordre, souffrir ?
S'il vous plaît dites-moi, c'est un horrible rêve

A la fin, je veux essayer de sourire encore une fois…

Quand il se tut, il joua encore quelques notes avant que le silence se fit complètement. Il se remit à contempler cet inconnu si jeune comparé à lui. Il ne s’entendait même pas à un commentaire de son vis-à-vis. Et puis, quand avait-il à foutre de l’avis de l’autre? Rien du tout. Puisque de un, Shinya ne le connaissait même pas, de deux, qu’est-ce l’autre savait de la musique? Sans doute pas grand-chose et de trois le Visual Kai était presque certain qu’ils ne pourront jamais devenir amis. Enfin il n’en sait rien, hein! Shinya n’est pas devin!

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