Nozomi Keimusho
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Nozomi Keimusho

Un centre spécialisé pour les jeune délinquants qui ont un espoir d'avenir...
 
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 La couleur de la journée[Aoto]

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MessageSujet: La couleur de la journée[Aoto]   La couleur de la journée[Aoto] Icon_minitimeJeu 11 Déc - 21:19

Une matinée. Comme toutes les autres, ou presque. Ce matin là, Miss Yoko, championne du concours du sourire qui rend le plus heureux depuis trois ans, selon ses amis, avait ressentie le besoin de prendre un café plutôt qu'un thé. Ca, déjà, ça annonçait la journée. Assise sur l'une des chaises et accoudée sur une table, la nippone semblait loin, loin très loin dans ses pensées, un air... différent que celui dont elle a l'habitude de porter tous les jours. Pas vraiment contrariée, juste pensive, et un brin de tristesse s'étendait sur son visage, comme un voile noir qui annonçait son humeur. Oh, Yoko ne serait pas championne du sourire pour rien, en fait, c'était assez rare qu'elle soit ainsi. Enfin, rare! Disons... une fois par mois, maximum. Elle même surnomait ces jours là son "cycle mentruel", même si celui n'avait rien avoir avec l'autre. En effet, un jour environ par mois, la miss déprimait dur, ne laissant rien parraître autour d'elle, du moins rien de plus que cet air pensif.

C'était pas difficile de deviner à quoi elle pensait. Enfin, faut voir, parce que ce n'était pas tout le monde dans ce centre qui était au courant de son "virus Aoto". Son ami de fac, son super ami de fac, son super ami homosexuel de la fac, son rien de plus que son super ami de fac. Soupire. Combien de temps ça faisait maintenant? Trois ans? Yoko s'en perdait, noyée dans ses sentiments à sens unique qui ne prenaient fin. Eh quoi? Ce n'était pas de sa faute. Miss coeur d'artichaut avait accroché tout de suite et maintenant il était trop tard, bien trop tard. Elle n'avait rien d'autre à faire que d'attendre que ça passe, et voilà. Oh bien sûr, elle avait été volontaire et avait essayé de bousculer les choses en sortant avec d'autres garçons, mais l'image d'Aoto ne s'effaçait pas. La miss se disait, et croyez moi, sans sans arrêt qu'il pouvait y avoir deux miracles pour la sortir de la torture qu'elle vivait depuis, à son goût, bien trop longtemps: Hypothèse numéro 1 (et la plus belle) : Aoto retourne sa veste et se met à aimer ce qui constitue les filles (et oh! On a le droit de revasser T_____T) mais la plus propable et peut être la meilleure solution, l'hypothèse 2: qu'un autre garçon arrive ENFIN à lui faire oublier le beau le merveilleux le ténébreux et si gentil Aoto!

C'était d'ailleurs en essayant de l'oublier qu'elle était sortie avec ce type, avec qui elle avait finit par rompre dans tous les cas! mais qui, et malheureusement, l'a harcelé. Pauvre type. Yoko était bien trop faible pour faire face à ce type! Cette petite miss frêle? Non pas une chance. Et c'était là que son amie Megumi était arrivée et l'avait bravant défendue, se rendant pourtant au centre d'une bagarre. Et devinez où elle a atterit? ICI! Inutile de décrire la honte, la gêne et le remord dans lesquelles se trouvaient la miss. Alors oui, elle pensait à Aoto, puis à ce garçon, puis à son amie, puis le fait que cen'était qu'une ratée qui ne savait pas s'engager. Et voilà, effet boule de neige, c'était partit pour la déprime. Oh, ça serait finit demain, mais en attendant... C'était la journée couleur noire, noir comme le café. Re soupire.

Le plus bizarre dans tout cela c'était qu'Aoto n'avait rien deviné. Non, elle n'avait rien dit en effet, mais la voir une fois par mois déprimé, n'avait il jamais réussit à recoller les morceaux? Peut êtrel e savait-il mais était-il trop gêné pour en parler, même si ca n'était pas son genre. Ou peut être le soupsonnait il mais ne voulait il pas simplement le reconnaître. Yoko avait déjà penser à consulter pour l'oublier mais à quoi bon quand l'homme qu'on aime est lui même psy! N'importe quel autre lui dirait simplement d'aller le voir lui et de discuter! Ah les psychologues, si fermés d'esprit. BREF. C'était pas la forme. OooOooh..! Mais qui arrivait? Yoko le sentit à 5 mètres au moins, dès son entrée. Cette odeur... impossible d'y échapper; elle la sortie de ses pensées juste au moment où il alla se planter devant elle. Elle lacha un sourire, obligée, et lança;

-Hey...Aoto-kun! Daijobu?

Oui elle était contente de le voir. Mais pourtant! pourquoi ne pouvait elle pas s'empecher de penser "ROH mais qu'est ce que tu fais là lourdingue!" ? .Oui elle était assez familière avec lui, mais pas assez pour lui dire ça à haute voix. Et puis pas assez grande bouche, surtout aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: La couleur de la journée[Aoto]   La couleur de la journée[Aoto] Icon_minitimeJeu 11 Déc - 22:24

Pour Aoto aussi, la journée avait mal commencé.
Il était en congé aujourd’hui et, flemmard de nature, se délectait déjà de la grasse matinée qu’il pourrait savourer à loisir… quand son réveil, qu’il avait oublié d’arrêter la veille, avait sonné à 7 heures du matin, le réveillant en sursaut et complètement, si bien qu’il ne put se rendormir. De fort mauvaise grâce, il se leva donc, se doucha et s’habilla puis prit un petit déjeuner rapide. Puisqu’il était levé, autant bosser sur quelques dossiers! Ce qu’il fit, jusqu’à ce que son thé à la bergamote se renverse allègrement sur ses feuilles, trempant le papier et diluant l’encre jusqu’à la rendre illisible. Aoto pesta pendant une bonne demi-heure tandis qu’il recopiait les informations perdues; après quoi il partit changer ses vêtements pleins de thé… pour s’apercevoir que les pigeons avaient largué quelques fientes vengeresses sur le linge qu’il avait mis à sécher sur le balcon.

Ce genre de journées, de celles où l’on préfère mille fois rester au lit, celles où la poisse vous colle au train comme votre ombre, ne lui arrivaient pas souvent; mais quand elles pointaient le bout de leur nez, elles étaient pour ainsi dire dévastatrices. Aoto se sentait fatigué avant même d’avoir atteint midi, et avait hâte d’aller se coucher. Il réprima un bâillement et continua à bosser quelques heures; mais la matinée tirait à sa fin et son ventre gargouillait.
Il sortit dans l’air clair et vif et décida d’aller à la cafétéria. Pas un restaurant de luxe pour manger, d’accord, mais un rien suffisait à Aoto et là-bas, il rencontrait souvent des gens qu’il connaissait, qu’il appréciait même. Un coup de voiture, et le jeune psy poussait la porte de l’endroit assez peuplé, où les commandes battaient leur plein.

Ses yeux, en cherchant une place, tombèrent soudain sur la silhouette d’une jeune femme seule; en s’approchant il s’aperçut qu’il s’agissait de Yoko, son amie de toujours. Enfin, toujours était un peu exagéré, mais il lui semblait la connaître depuis si longtemps et si bien qu’il la considérait pratiquement comme une petite sœur, lui qui était enfant unique. Ils s’entendaient très bien depuis la fac et il n’y avait a priori aucune raison que cela change.
Yoko devait l’avoir vu, car elle le salua avant que lui-même n’aie le temps de le faire. Il lui sourit et s’assit sur la banquette en face d’elle, un grand sourire aux lèvres.


"Yokoro-chan! Je suis content de te voir^^ Ca va très bien, merci"

Il avait été ravi d’apprendre la mutation de Yoko à Nozomi; ainsi, pensait-il, ils pourraient se voir plus souvent. Aoto la détailla rapidement; elle semblait plus fatiguée que de coutume, ses beaux yeux de jais éteints, ses longs cheveux d’un brun moirés tombant autour de son visage fermé comme un écran. Il n’était pas stupide, et avait remarqué depuis pas mal de temps que la jeune fille avait des passes de déprime; mais comme cela finissait toujours par passer, il se disait qu’il ne valait mieux pas rappeler son bleus à Yoko; et puis si elle voulait lui en parler, elle viendrait spontanément le faire, pas la peine de la forcer! Dans ces cas là, il faisait alors tout un tas de blagues comme si de rien était, histoire de lui remonter le moral; ce qui faisait parfaitement croire qu’il ne se rendait compte de rien.
Aujourd’hui, cependant, c’était un peu différent, elle semblait vraiment éteinte. Aoto fronça les sourcils.


"Toi par contre, ça n’as pas l’air d’aller. C’est ta déprime mensuelle?"
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MessageSujet: Re: La couleur de la journée[Aoto]   La couleur de la journée[Aoto] Icon_minitimeJeu 11 Déc - 22:58

Il était content de la voir...! Ah, ça, sa faisait toujours autant plaisir que mal, mais pour le coup, elle était plus contente. Rien qu'une phrase de sa part et elle allait un brin mieux. Même en totale mais malheureuse amitiée. Elle lui esquieçsa un autre sourire rapide à cette phrase pour lui montrer qu'elle appréciait sa remarque. Pas contre, le "ça va très bien merci" hein!.... Tout de même, au bout de trois ans il n'allait pas la sousestimer. Yoko connaissait pleinement ce Aoto tout épanouit qui lui, pouvait répondre très bien, mais là, quand même, un ptit détail transparent laissait paraître que sa matinée n'avait pas été des meilleures. Mais d'ailleurs... que faisait-il là? N'était ce pas son jour de congé? (et oui la miss avait son emploi du temps complet à l'année =D). Elle avait totalement oublié. Dans tous les cas il était là et c'était tant.... RAH c'était si agaçant de ne pas pouvoir finir ses phrases!!!! Tant mieux? Tant pis? OUI la présence lui faisait du bien, elle se sent paisible avec lui mais en même temps NON sa présence n'était pas si agréable car elle vient toujours à se demander si c'est "the good time to talk". Vu l'air "décoiffé" d'Aoto elle se retint, après tout, toute excuse était bonnes - elle n'avait pas tenu trois ans de silence sans rien- et décida de passer à autre chose. Déjà! Ranger ses dossiers qui "font mal" dans leurs tirroires, à mettre dans la commode, elle même à fermer à clées. Pouf! Disparait armoire du malheur! Je veux passer un moment avec Aoto!

Et pourtant... Les moments étaient très partagés entre les "je l'aime trop" et les "pourquoi il m'aime paaaaasss bouuuuuuhouuu". En général - les jours de bonne humeur diront nous- Yoko était plutôt dans la phase de "je l'aime trop", heureuse d'être à ses côtés, mais ce jour là, l'armoire à malheur persistait à montrer son souvenir. Re, re Soupire. Et là Aoto dit quelque chose qui réveilla la miss... :" Toi par contre, ça n’as pas l’air d’aller. C’est ta déprime mensuelle?". Yoko donne rapidement un petit coup de tête en avant, dans le vide, d'un air qui essayait de ne pas montrer son agacement, ça gêne, tout en pensant :" Crotte!". Ah! les psys! je vous jure! Yoko opina de la tête, fixant alors son café comme s'il était devenu très intéressant et conclut qu'il avait peut être joué aussi dans la découverte du nippon. En même temps ce n'était pas si transparent mais bon! C'était toujours dur d'admettre à l'autre ce qu'on refusait parfois de s'admettre à sois même. Bon Yo' savait qu'elle était dans sa période mais bon! c'était toujours embarassant, surtout vis à vis de ce "lui" qu'il le sache. Elle finit par lacher:

-Gagné. (Elle laisse echappé un petit sourire, tout petit, mais amusé). Tu es très fort dis donc.

Puis blanc. Et oui, comment meubler une conversation avec l'homme qu'on aime, qui ne sait pas qu'on aime et qui nous aime pas? Il aurait de quoi faire un livre avec tout cela. Mais Yoko étant une optimiste (certes optimiste déçue mais optimiste) elle se rappela que contre la mauvaise humeur rien n'était mieux que l'humour. Elle se moqua alors gentillement de lui, d'un ton calme et amusé, pour détendre l'atmosphère.

-Sales psys... Je parie que si un jour je décide d'avaler trop de somnifères, tu le saura la semaine d'avant!! On ne peut rien vous cacher...

"Enfin... presque..." (<- toute triste, mais repart...comme ça -> )Elle plaisanta de meilleur coeur en rajoutant;

-Et toi tu t'es vu!? On dirait que tu sors d'une tornade! T'es tombé du lit ou quoi, (elle ralentit et articula bien, le narguant gentillement et en montrant qu'elle connaissait la vérité) Monsieur-je-suis-en-congé....
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MessageSujet: Re: La couleur de la journée[Aoto]   La couleur de la journée[Aoto] Icon_minitimeVen 12 Déc - 0:31

A peine avait-il posé sa question que Yoko plongea la tête la première dans son café, le fixant intensément comme si elle espérait y lire un quelconque avenir très flou. Aoi en conclut qu’il avait visé juste, hypothèse qui ne tarda pas à être confirmée par la jeune femme; et même si elle ajouta un trait d’humour à ses propos, le psychologue conserva un air sérieux. Il était inquiet pour elle; une déprime passagère, ça pouvait aller, mais le fait qu’elle revienne si souvent avait quelque chose de pas naturel. Il ne savait pas tout sur tout à propos des filles, mais a priori quand elles avaient leurs règles, elles étaient de mauvaise humeur ou en colère, pas tristes au point de piquer un far dans un café au lait.

"C’est mon boulot, Yokoro" fit-il avec tout de même un sourire et un clin d’œil –après tout, si elle se donnait du mal pour détendre l’atmosphère, mieux valait ne pas ruiner ses efforts. Et puis il aimait parfois se chamailler à propos de son petit surnom; si ça pouvait, à défaut de lui remonter le moral, au moins la faire rire, c’était toujours ça. "Je préfère largement quand tu souris. Et puis, j’aimerais mieux pouvoir t’arrêter avant que t’avales une surdose de somnifères…" ajouta t-il plus pour lui-même.

La suite le surpris; il ne s’était pas du tout attendu à ce que son amie sache ce petit détail sur lui. Aoto eut un sourire mitigé; flatté qu’elle s’intéresse un tant sois peu à sa vie, gêné pour la même raison. Il repensa à toutes ses pérégrinations depuis son réveil et se gratta l’arrière de la tête. Oui, sortir d’une tornade, c’était le mot… Il sourit.


"Tu dis que je sais tout, mais tu es bien pareille, Yoko-chan! Comment sais-tu que je suis en congé?"

D’une voix calme mais qui s’irrita faussement en se remémorant ces souvenirs, il tâcha d’expliquer à Yoko ses aventures matinales; le réveil, le thé, le linge. Lui aussi, ça avait dû se voir sur son visage, qu’il avait eu un début de journée éprouvante. Dire que c’était sensé, à l’origine, être un jour tranquille… même si il était plutôt content, somme toute, de rencontrer son amie. Il lui était venu à l’idée, en la voyant ainsi déprimée, qu’elle avait pu subir une déception amoureuse; si tel était le cas, elle n’avait sans doute aucune envie d’en faire part à Aoto, mais il devait s’en assurer. Après tout, il se devait de faire tout pour l’aider! C’est pourquoi, après un rapide blanc dans la conversation, il glissa son bras sur la table et saisit doucement la main de Yoko dans la sienne.

"Tu veux qu’on en parle?" Fit-il d’une voix calme… avant de s’apercevoir une seconde trop tard que son ton faisait vraiment genre «je suis psy, mais tu as un problème dans ta tête ma pauvre fille, je le vois bien» alors que ce n’était absolument pas son intention. Il agita sa main libre comme pour dissiper une fausse idée et ajouta précipitamment:

"Ah, écoute, si tu n’as pas envie d’en parler, ce n’est pas grave. On est pas dans une séance ou une thérapie après tout; mais je te le dis en tant qu’ami. Je t’en prie, si je peux faire quoi que ce soit pour toi, dis-le moi, Yoko-chan."
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MessageSujet: Re: La couleur de la journée[Aoto]   La couleur de la journée[Aoto] Icon_minitimeVen 12 Déc - 23:30

Yokoro, Yokoro, qu'est ce que ce surnom imbécile mais adorable sonnait doux en provenance de lui. Et dire qu'au début on l'avait surnommée comme cela à cause de se fameux animé, "Mon voisin Totoro!". Mais bon ça lui faisait plaisir. Sa remarque sur les somnifères aussi lui fit plaisir même si au final ce n'était qu'une remarque normale car la miss imaginait bien qu'Aoto ne laisserait personne se sucider. Anyway, ce n'était pas vraiment le but de la nippone, qui au pire et prescrit par un autre "médecin", ne prenait que des antidépresseurs, au fond du gouffre. Même si ça, c'était plutôt au début, lorsqu'elle apprit l'homosexualité de celui qu'elle surnomait déjà dans sa tête son futur mari. C'est bête, mais Yoko aimait, et aime faire des plans, et ajoutez cela au fait que c'est une fille, vous pouvez donc imaginer qu'elle voyait déjà le mariage. Bref aujourd'hui, elle allait mieux, enfin, 29 jours sur 30 environ. La jeune femme ne s'autorisait pas plus d'un jour de malheur car elle ne supporte pas cet état même si parfois il a du mal à la quitter.

Puis, re crotte! Il avait deviné son petit jeu! Enfin! Presque! Comment allait elle se tirer de là? En lui disant la vérité? ah ça, pour du scoop ca serait du scoop :"Ben comme je suis à fond sur toi je connais ton emploi du temps par coeur pour être sûre de te croiser!" Nan. Ca ferait flop. Mais à y réfléchir, ça allait, ce n'était pas trop difficile de se tirer de là. Ainsi, après un petit blanc où les idées s'étaient bousculées très très rapidement dans sa tête elle lacha, accompagné d'un chtit souire innocent;

-J'ai demandé à l'acceuil du centre comme je ne te voyais pas arriver... Ils m'ont dit que tu ne travaillais pas aujourd'hui, voilà.

Ouf! Sauvée. Puis re petit blanc. Les deux jeunes adultes étaient occupés par leurs pensées et en même temps ce petit gêne de "tu vas pas bien toi non plus" persistait. re, re, re Soupire! Yoko était très fatiguée. La déprime chez elle se manifestait de différente façon: la méga tristesse, bien sûr, la fatigue poussée à bout, le mal de tête, la mauvaise humeur (sauf avec lui <3)... Bref bref bref la miss était loin loin dans ses pensées quand GniArK elle sentit la (oh comment douce) main d'Aoto se poser sur la sienne, l'attrapant doucement. Son coeur, de par mille façons évidente, se stoppa le temps d'un battement, ou plutôt en rata un, ce qui était à la fois très agréable et très désagréable. Elle rougit mais rien qu'une seconde; après tout ce n'était pas la toute première fois qu'il faisait ça mais la miss ne s'en remettait jamais, et profitait toujours de ces merveilleux instant pour imaginer, imaginer ce qu'ils auraient pu être...

->
Spoiler:

Oh, oui, le tu veux qu'on en parle faisait bien psy, mais ça ne la dérangeait pas tant. Il était si gentil qu'elle ne pouvait pas lui en vouloir et sieu sait que ça aurait été mille fois plus facile! et d'un côté elle ne pouvait pas s'en empêcher, de lui repprocher de ne rien voir. C'était un psy et qui la fréquentait depuis trois ans au moins, n'avait il réelement rien décelé? D'un coté elle espérait que oui et de l'autre non car ça aurait été la méga grosse honte pour elle. Il reprit alors, précipitament et séireux. Mais oui elle savait bien qu'on était pas en thérapie; et puis le métier nous ratrappe toujours, ce n'était pas si grave, même si elle appréciait d'autant plus l'atention. Mais mais mais! Comme à chaque fois, elle fit ce qu'elle s'était résolu à faire depuis bien longtemps: un sourire faussé, inexpressif, puis un peu rassurant et appréciant l'attention, avant de dire;

-C'est vraiment gentil Aoto... Mais tu sais, je ne pense pas que tu puisses comprendre. Même avec ton statut de psychologue. C'est trop compliqué.

C'était toujours comme ça, ils tournaient en rond. Yoko imaginait bien à quel point Aoto devait avoir l'impression d'être impuissant et elle le regrettait. Sincèrement. Alors, elle pressa sa main contre la sienne, baissant la tête jusqu'a celle ci, soufflant un miné:

-Je suis désolée Aoto-kun...J'aimerai t'en parler mais j'ai l'impression que je n'y arriverais jamais...

Sanglot avalé. La jeunette se laissait aller.
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MessageSujet: Re: La couleur de la journée[Aoto]   La couleur de la journée[Aoto] Icon_minitimeSam 13 Déc - 20:38

Ainsi, elle avait demandé à l’accueil du centre… oui, ça se tenait, et pour bien faire il aurait dû lui dire quels étaient à peu près ses jours de congés pour qu’à l’avenir, la jeune fille ne s’inquiète plus de ne pas le voir arriver, pensa t-il sans même se douter une seconde que sa charmante interlocutrice savait déjà tout sur tout à propos de son emploi du temps. Il la savait énergique et plutôt optimiste de nature, mais en réalité il était loin de s’apercevoir à quel point; Yoko était beaucoup plus déterminée qu’on ne pouvait le penser de prime abord. Aoto aimait beaucoup cet aspect joyeux de sa personnalité (et ça expliquait d’ailleurs pourquoi la voir déprimer l’inquiétait tant): le sourire aux lèvres, débordante d’énergie. Il se remémorait souvent, quand il la voyait, l’époque où faisant leurs études ensemble ils avaient le loisir de discuter tous les jours; ils étaient alors très proches et Aoi lui confiait presque n’importe quoi, comme à une sœur. Aujourd’hui, ils avaient pris tous deux un peu de distance, mais Aoto tenait encore à elle comme une amie très proche.

"Ah, je vois. Désolé, j’aurais dû te le dire avant. Je le ferais avant la prochaine fois" fit-il avec un sourire accompagné d’un clin d’œil.

La main se Yoko dans la sienne était douce et tiède; il ne se souvenait pas de l’avoir ressentie autrement. Seulement, c’était un peu différent d’auparavant. Elle déprimait et finalement, cela se traduisait très subtilement dans tout son corps. Lorsqu’elle lui dit, avec toujours ce sourire faux et commercial qui le rendit plus inquiet que jamais, qu’elle appréciait son attention mais qu’il ne pourrait pas comprendre, Aoi fut plutôt surpris. Pas tant parce que la jeune femme ne voulait pas lui en parler (c’était sa vie privée, après tout, et il se devait comme tout un chacun de la respecter) mais surtout parce que personne, jamais, à part peut-être ses parents, ne lui avait dit qu’il ne «pouvait pas comprendre». Ç’aurait été d’ailleurs, pensa t-il en souriant mentalement, un comble pour un psychologue.


"Ne t’inquiète pas, Yoko-chan. Je comprends. Si un jour tu trouves la force, ma porte te sera toujours ouverte."

Aoto accompagna ses paroles d’un sourire tendre et, comme si cela ne suffisait pas et sans se rendre compte de l’effet que cela produirait, posa également sa main valide sur celle de Yoko et la sienne. Le visage de son amie était tout près de ses doigts et il les tendit, effleurant le doux épiderme de la jeune femme en un geste amical. Dans le même temps il se rapprocha, en disant dans un souffle mais suffisamment audible pour que Yoko l’entende:

"Ca, ça sent la déception amoureuse…" Il rosit d’un coup et se recula. Bon là, il l’avait sans doute vraiment mise mal à l’aise! et puis il avait parlé presque sans réfléchir (fichu tempérament très spontané!) alors qu’elle venait de lui dire il y avait à peine une seconde qu’il ne comprendrait pas. De plus, si il avait visé juste, il la ferait probablement se remémorer des souvenirs pénibles. Quel crétin! C’est pourquoi il lança précipitamment pour se rattraper, se levant dans le même mouvement en montrant les caisses du doigt:

"Euuh, bon, j’ai vraiment faim. Tu ne veux pas manger quelque chose? Je t’invite si tu veux. A moins que tu aies déjà mangé!"
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MessageSujet: Re: La couleur de la journée[Aoto]   La couleur de la journée[Aoto] Icon_minitimeDim 14 Déc - 13:09

Gni un clin d'oeil! Il y allait fort aujourd'hui. Le truc c'était que plus elle était triste plus il était gentil et plus elle était triste, encore! quel sale cercle vicieux!!! Mais ce n'était pas grave. Il n'était pas obligé de lui donner son emploi du temps, de lui dire quand il est pas là. Ca c'était, juste sa petite préférence à elle, et c'est pourquoi elle avait rapidement prit des libertées hihi. Mais bon déjà qeu Yoko avait échappé de justesse à "comment tu sais que je suis en congée" elle ferait mieux de ne pas attirer l'attention sur elle encore plus, alors autant mettre un peu de beurre dans tout cela;

-Tu n'es pas obligé tu sais Aoto... C'était juste pour savoir hein, après ca n'arrive pas ( les congés ) avant.... un certain nombre de jours, donc d'ici là tu as le temps de me prévenir, si tu le veux heins !

Raaah elle s'était bien embrouiller! Au moins elle s'était ratrappée avant la méga catastrophe de lui annoncer que son prochain jour de congé était dans soixante trois jours. Quoi? Juste un détail qu'elle savait :P.
Ah bien y réfléchir il était vrai que leur relation était différente. Avant certes ils étaient encore plus proches, et se disaient tout, mais disons depuis que Yoko sait qu'il n'aime pas les filles, elle a prit un peu de distance... Et s'en compte sur le coup comme ça. Elle espéra qu'il n'avait pas prit ça pour le coup pour un préjugé à la limite homophobe. Car si c'était ça il était loin du compte... N'empêche, ça avait été si dur pour elle de passer de la total confidencialité avec l'amour de sa vie à se rendre compte qu'elle ne serait jamais plus que sa peuer amie. D'un côté c'était merveilleux! mais surement pas autant que l'espérait la miss à ce moment là... Au fil des années elle s'y était fait, de n'être que sa super amie, et c'est tout, mais dasn ce cas pourquoi continuait elle del 'aimer? Le coeur des filles sont de vrais mystères.
.... Deuximème battements de coeur loupé: ca y est, Yoko à le hoquet! ah, bien joué mister beaugosse aux mains délicieusement douces. La jeune nippone a réussit à être assez surprise pour en avoir le souffle coupé! Elle scellat bien sa bouche sentant venir le premier "hoc" et en laissa échapper un sourire. Ca c'était quand même drolamatique! Elle commenta rapidement avant que le bruit sourd et humiliant revienne;

-Je sais bien Aoto, etj e te promet venir un taper à un moment.

C'était si "magique" comme moment pour la miss, qui n'avait que de situation comme celle là (et même plus soyons réaliste!) depuis le début. Une personne extérieur ne connaissant aucun des deux et passant là à cet instant aurait pu croire qu'ils sortaient ensemble. Yoko rougit rouge, et environ deux fois et demi de plus quand il lui effleura le visage. Gniarg qu'elle ce qu'elle aurait rêvé de l'attraper par le col à ce moment et de... quoi? comment ça les filles veulent un truc romantique? Et bien voilà c'est comme ça, parfois, ya des petites filles frustrées depuis trois ans!

Et puis là, finalement, se rapprochant dangereusement d'elle, lui mumura "Ca, ça sent la déception amoureuse…"!! Alors récapitulons: elle a rougit rouge, puis deux fois et demi plus rouge donc rouge sang et là, laissant échapper un et long souffle, se retrouve livide, c'est à dire bien pale, même pour une asiatique. Qu'est ce qu'elle a chaud! non seulement de gêne mais aussi de honte. Elle avait rougit de gêne, et et palit de honte d'avoir rougit. Alala. "Surtout ne pas lever les yeux".
Et puis là, aller savoir pourquoi, surement le manque d'oxygene car la jeune femme n'avait pas beaucoup respiré disons le, et bien, elle se mit à rire, mais à rire! sans plus pouvoir s'arrêter.

Ce rire était à moitié sincère et contenait plusieurs choses: sa gêne de la situation, c'était nerveux, puis son epuisement causé par sa longue patience, le fait qu'Aoto est rougit, le fait qu'il semble gêné, le fait qu'il ai touché le truc en plein dans le mille sans avoir compris. Donc oui c'était un rire a moitié mort de rire, à moitié mort de tristesse d'épuisement. Elle en riait tellement que des larmes coula même si elle ignorait de quel coté elles venaient. Elle était si effondrée qu'elle en avait du mal à lui répondre pour question de ce repas. Mais après tout, là, elle avait pas envie d'en parler. Une fois un peu plus calme elle fixa avec determination Aoto. Elle se sentait différente d'il y a cinq minutes, comme si elle était possédée sur le moment. Ainsi, elle dit un sourire en coin;

-OUI Aoi tu as raison, et en plus tu sais quoi? et bien tu le connais très bien!

Et elle se remit à rire... A franchement elle avait un gros problème.
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MessageSujet: Re: La couleur de la journée[Aoto]   La couleur de la journée[Aoto] Icon_minitimeDim 14 Déc - 22:50

Devant une Yoko momentanément sortie de sa mélancolie et toute rouge et balbutiante, Aoi sourit. Ca lui arrivait parfois de s’emmêler comme ça, mais c’était toujours amusant à regarder, et puis il voyait qu’elle n’avait pas perdu la totalité de sa personnalité de pile électrique. Il eut un petit rire et lança, sans se douter le moins du monde que son amie savait déjà tout cela:

"C’est vrai que c’est dans longtemps. A priori pas avant deux mois." Il laissa planer une seconde de silence et lança avec un nouveau clin d’œil et un regard de beau gosse: "Je te manquais tant que ça?"

Là c’est vrai, si des personnes ne les connaissant pas étaient passées à côté d’eux à ce moment, on aurait véritablement dit un petit couple!
Yoko venait à peine de lui promettre qu’elle s’en remettrait à lui si elle trouvait le courage de parler de son problème, quand son teint vira à un rouge très soutenu, emplissant son visage tout entier comme si elle venait de courir un cent mètres. Aoto, dans sa cécité amoureuse habituelle, ne remarqua absolument pas que son changement de température coïncidait avec le fait qu’il lui avait effleuré le visage. Pour lui, le geste était fraternel alors il n’y avait vu que du feu. Puis sous son regard effaré, Yoko passa du rouge au blanc livide plus vite qu’un feu de signalisation. Il crut qu’elle allait avoir un malaise. Puis, encore plus flippant, elle renversa la tête en arrière et partit d’un grand rire, faisant se retourner quelques têtes des personnes alentours. Aoi était un peu paumé, ne sachant si elle se trouvait mal ou si son hilarité était franche et sincère.

"Yokoro-chan, hontô ni daijobu ka?" Lui demanda t-il, l’air inquiet.

Cependant, il ne s’attendait pas du tout à la réponse de son amie, et se rassit d’un bloc sous le coup de la surprise. Non que ce soit vraiment la nouvelle du siècle, mais les relations de Yoko avec les mecs avaient toujours été très… particulières. Aoto savait qu’elle avait eu des petits copains, mais il savait également que ça n’avait jamais vraiment marché et qu’une de ses histoires avait été poussée beaucoup plus loin que nécessaire; il trouvait ça d’ailleurs vraiment étonnant. Yoko était une fille très dynamique et mignonne, toujours souriante et il fallait l’avouer, dotée d’un certain charme! Il aimait les gars, mais cela ne l’empêchait pas de remarquer quand une fille était dotée d’atouts physiques conséquents. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle n’avait pas trouvé chaussure à son pied, à moins qu’elle soit tombée sur une série de connards qui n’aient eu de cesse de lui en faire voir de toutes les couleurs.
Ainsi donc, elle était amoureuse. Et visiblement, cela ne se passait pas exactement comme dans une idylle. Aoto prit une seconde de réflexion. Dans son métier de psychologue, parler avec ses «patients» de l’amour était toujours un sujet plus ou moins délicat; déjà parce que les gens étaient souvent très perplexes quand ils apprenaient son homosexualité, mais aussi parce qu’il était souvent très dur et malheureusement nécessaire de dire à une fille: «arrête toi là, c’est un amour impossible, tu ne voie pas qu’il se fout de toi, c’est vraiment un con». On était alors traité de tous les noms et la séance s’arrêtait là; ou alors la boîte de mouchoirs y passait entièrement et il fallait éponger l’inondation une fois la cliente partie.
Alors, il le connaissait. Bon, si c’était le cas, il pourrait peut-être l’aider. Appuyant son menton dans sa main d’un air songeur, il réfléchit à voix haute et lança, au hasard:


"Ah, il est au centre? C’est Fumitaki-kun? C’est vrai qu’il est très beau… Ou alors, Nobuki? Ou se pourrait-il que ce soit…" il la regarda un instant et lança pour plaisanter, avec un faux regard-fatal: "…moi?"
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MessageSujet: Re: La couleur de la journée[Aoto]   La couleur de la journée[Aoto] Icon_minitimeMer 17 Déc - 20:36

Lui manquer, lui manquer! Disons qu'elle ne l'avait pas vu depuis la veille =). Mais bon c'était vrai, que par rapport à lorsqu'ils étaient encore des étudiants ils se voyaient plus. Avec ce centre, c'était plus dur, pas toujours forcément les même horairs, mais bon. C'est ça de grandir. Alors que la miss ai rit, et ça pour rire, elle se lâchait, Aoto eût la mine bien etonnée. Tu m'étonnes, le pauvre ne devant plus comprendre. Les garçons, c'était si compliqués! et encore plus les garçons qui ne comprenaient pas les sentiments des filles, comme, et ici nous avont un parfait exemple, Aoto!! C'était désesperant. Après que Yoko ou plutôt ici la folle Yokoro se soit calmée, les larmes aux yeux elle le rassura:


-Ne t'inquiètes pas Aoi, ça va, ça va...

Enfin. Jusqu'a ce qu'il fasse son "questionneur". Alors comme ça il essayait de deviner? Oh non. Ca, ca ne plaisait pas à la nippone même si son air interrogé était adorable. Mais! d'où il essayait de savoir! Remarque, si ca n'avait pas été lui, elle lui aurait surement dit... Mais là, c'était plus embarassant. Surtout que le garçon était complètement à côté de la plaque!! Enfin... jusqu'a ce qu'il lance, de son air fatale et à vrai dire complètement drôle comme si c'était la révélation du siècle. Alors là. A vous de devinez comme notre chère Yoko à réagit. Et bien ce fut simple. Tout d'abord elle riait, oh mais plus doucement, au divers noms prononcés, mais à se demander si c'était lui! La pauvre. Le manque de sommeil, la caféine, tout ce desespoir la fit craquer. Quoi? ne riez pas, c'est une fille. Et c'est comme ça que la miss, passa du rire, aux pleures, mais pas les pleures de joie, plutôt les pleurs de "pourquoi ca m'est tombé sur moi bon sang!!". Ainsi, la miss fonda en larme après un dernier rire désesperé, cacha son visage pour ne pas se montrer, car, les filles, quand ça pleure, ça a les yeux tout bouffis, et entre deux larmes, sans trop attendre et sans même jeter un regard au prince inaccesible, elle se leva, et partit, sans même ranger sa chaise et laissant son café non terminé sur place. Elle avait honte, trop honte. D'abord, de se laisser aller comme ça, de ne pas se controler, ensuite, qu'Aoto ai assisté à cela. Alors, sans un mot, et sous le regard d'autres personnes confusent, elle claqua la porte et s'enfuit sans un mot. A ce moment c'était sur: elle ne voudrait pas le revoir avant qu'il ai oublié soit une ou deux décenies! Elle était tellement désolée de s'infliger ça à elle même et de désormais presque partager son fardeau. Elle ne voulait pas briser leur amitié: mais son esprit ne la laissait plus se cacher.



[Sortie fracassante mais c'est exactement comme cela que ce se serait passer en vrai! Tu n'es pas "obligé" de répondre, et puis, je vais bientôt creer un autre sujet, dans ton bureau mais je marquerai bien une eclipse de temps ;)]
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