Héroïne d'un jour, boulet toujours... [Terminé]

[Si une personne veux répondre, je le poste parce que j'ai de l'inspiration à revendre en ce moment mais la réponse se fera quand je rentrerai ou ce soir si j'ai le temps]

Kozue regarda l'immense vitrine d'une célèbre boutique de musique qui exposait guitares, batteries et autres instruments de musique relativement 'tendance' en ce moment auprès des jeunes. Avec un soupire son regard tomba sur une batterie, ça lui manquait de se défouler là dessus mais bon elle en avait plus et lorsqu'elle vit le prix affiché elle manqua de faire une crise cardiaque. Une nouvelle vie avait commencé depuis quelques mois qu'elle était de retour dans la capitale nippone. Ce n'était pas évident de parler quotidiennement en japonais, avant elle utilisait cette langue uniquement avec son père pour qu'ils puissent s'engueuler sans que les voisins n'entendent la raison. Elle était beaucoup plus à l'aise avec le coréen mais mis à part avec les clients fortunés de son hôtel qui venaient tout droit de Corée et qui ne voulaient pas décrocher un mot de japonais elle n'avait plus vraiment l'occasion de parler.
La jeune fille soupira et commença à marcher, les écouteurs sur les oreilles elle ne prêtait pas la moindre attention aux passants. Instinctivement elle les frôlait juste sans à avoir à faire plus attention. C'était dans sa culture depuis toujours, elle était juste partie à Séoul pas à Paris où les rues sont des cohues où tout le monde se bouscule sans un moindre mot d'excuse pour les autres. Bien sûr elle n'avait jamais mis les pieds dans la capitale française mais la jeune fille qui venait d'arriver au même poste qu'elle lui racontait le moindre de ses voyages et à l'écouter elle aurait de quoi tenir de longues heures.
Un nouveau soupire, la jeune fille prit place sur un banc libre, elle observait les gens passer avec pour fond sonore un mélange de la musique : Big Bang et du bruit urbain qui résonnait encore plus fort que le tonnerre entre ces immenses immeubles. Elle sortait du travail mais avait eut le temps de troquer le tailleur réglementaire pour un jean large, des convers et un T-shirt plutôt large lui aussi. Sa casquette rouge vissée sur la tête elle n'avait pas le semblant de rayon de soleil dans les yeux et pouvait épier sans se faire remarquer. Cependant, ce qu'elle vit elle ne put faire semblant de ne pas l'avoir vu. Une jeune femme enceinte venait de se faire tirer de force son sac à main. Elle n'avait pas l'étoffe de l'héroïne mais elle pouvait tenter quelque chose. Elle n'était pas un ange mais elle avait tout simplement horreur que l'on s'en prenne à plus faible. Elle couru après la personne pendant environ dix minutes avant de se faire semer. Maintenant elle était en plein milieu d'une rue bondée, impossible de reconnaître l'endroit d'où elle venait. Elle s'accroupit en plein milieu du trottoir, les mains sur la tête elle était en colère après elle. Comment allait-elle retrouver son chemin ? Elle entendit des gens dire que c'était inadmissible de se mettre ainsi en plein milieu mais elle s'en fichait elle cherchait un moyen de retrouver son chemin. Métro, bus rien ne lui viendrait en aide elle ne connaissait pas très bien les lignes qui allaient vers chez elle. Plus elle cherchait et plus elle se sentait désemparée dans une groupe ville comme Tokyo elle allait crever la bouche ouverte si elle continuait sur cette voie...

[ J'espère que la réponse te convient. ]

L'étudiante marchait toujours dans le quartier d'Akihabara. La jeune femme avait pratiquement tous les cadeaux qu'elle voulait. C'est vrai que toutes les boutiques électroniques visaient la plupart des jeunes. Mais elle ne voulait pas d'instruments de musiques pour le moment. Elle savait que son père lui prendrait surement le dernier mp3 qui sortirait bientôt. Le monde y était assez fou ! Il y avait tout un tas de gens qui cherchaient leur chemin ou qui voulaient aller dans des endroits spécifiques du quartier. Chiyoko marchait tranquillement dans la rue lorsqu'elle aperçu une jeune femme assise accroupie en plein milieu de la rue ! Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi celle-ci était là mais bon....L'étudiante vit alors que la jeune femme n'était pas trop à l'aise dans cette partie de la rue. Elle semblait même être un peu perdue d'ailleurs. Chiyoko hésitait à l'aider parce qu'elle avait son sac rempli de paquet et surtout parce qu'elle avait promis de ne pas rentrer trop tard à la maison. Elle envoya un texto à sa mère pour lui dire qu'elle avait encore une course à faire. La jeune femme s'approcha de celle qui était accroupie comme ça en plein milieu de la rue. C'est en s'approchant d'elle que Chiyoko vit que celle-ci avait un plan du métro mais qu'elle ne trouvait pas son chemin comme ça. Elle la fit se relever gentillement puis elle lui dit calmement. En aucun cas elle ne voulait brusquer la jeune femme. Elle comprenait que parfois on soit un peu perdu dans la grande ville de Tokyo. Même les japonais eux même se perdaient parfois aussi dans la ville. Ce qui était un comble !

- " Est-ce que tu as besoin d'aide ? "

Chiyoko voyait que les gens ne râlaient plus lorsqu'ils passaient à toute allure à côté d'elle. C'est vrai que le quartier résidentiel de la ville ne se trouvait pas trop prêt du centre ville. Elle se doutait bien que lorsque l'on ne connait pas trop la ville, on si perd facilement. L'étudiante vit alors que la jeune femme avait un sac plus ou moins large. Elle se doutait que la jeune femme qu'elle avait en face d'elle devait travailler quelque part dans le centre ville. Elle hésitait à lui poser la question puis elle s'y risqua.

- " Est-ce que tu veux que je te ramène là où tu travailles ? Où un autre endroit ? " demanda Chiyoko gentillement.

Elle voyait bien que la jeune femme n'était vraiment pas très à l'aise. Peut être qu'elle fut surpris que Chiyoko veulent l'aider un peu dans son trajet. C'est vrai que peu de japonais s'arrêtent pour aider leurs compatriotes ou bien les étrangers qui passent dans la ville. Même si les noms des rues sont affichés, il faut quand même un plan pour circuler dans la ville. Parfois les noms des rues ne sont pas marqués. Et surtout le métro n'est pas vraiment indiqué comme il le faut en ville. Chiyoko était toujours devant la jeune femme, n'ayant pas de réponse elle allait partir lorsque la jeune femme lui pris la manche de son manteau.

Kozue était sur le point de perdre tout espoir, après tout ça lui servirait de leçon et elle se promit de ne plus jouer les héroïnes car ça ne lui rendait vraiment pas service. Elle s'était perdue dans les rues tortueuses d'Akihabara. Elle ne devait pas être si loin que ça de l'hôtel où elle travaillait mais de peur de se perdre davantage elle ne bougeait pas d'un pouce. Elle n'osait pas non plus demander son chemin car elle savait par expérience qu'il était difficile d'obtenir une réponse. Errer en demandant son chemin serait encore plus décourageant qu'autre chose. Elle était sur le point de perdre les restes d'espoir lorsqu'elle sentit quelqu'un l'inciter à se lever. Au début elle ne comprit pas vraiment ce qui se passait jusqu'à ce qu'elle se retrouve face à une jeune fille asiatique qui lui souriait. Enfin, on l'aidait ! Son regard s'illumina, elle venait de retrouver l'espoir.

< J'ai voulu aider une jeune femme à récupérer son sac qu'on lui avait volé. Maintenant je ne sais pas comment rentrer ne serait-ce dans les endroits que je connais. C'est pas évident de s'y retrouver au Japon ! >

La jeune femme avait quelques paquets à la main, sans doute des achats car les boutiques ne manquaient pas dans le coin. Mais Kozue ne s'attacha pas à ce genre de détails de peur qu'on ne se mepprene sur ses intentions. Elle se concentra alors sur son visage, marqué par les origines asiatiques elle émettait une onde appaisante pour la jeune fille qui était cpmplétement perdue. Elle était apparue aux yeux de Kozue comme une sauveuse et encore maintenant elle renforçait son sentiment de sécurité car elle lui proposa de la ramener jusqu'à son lieux de travail.

< Je pense que m'indiquer le chemin sera suffisant. Arigato gozaimasu. Watashi no namae wa Kozue desu, yoroshku !° >

Elle s'inclina lorsqu'elle remercia la jeune fille et lorsqu'elle se présenta. Elle se fichait que la jeune fille connaisse son prénom mais c'était surtout pour connaître le sien et ainsi pouvoir la remercier même plus tard.

[° Merci beaucoup. Mon nom est Kozue, enchantée.]

Chiyoko vit que la jeune femme s'était présentée. Son nom était Kozue, un bien joli prénom d'ailleurs. L'étudiante avait remarqué que Kozue avait été surpris qu'on l'aide à se relever. Il était évident qu'il ne fallait pas rester assise en pleine milieu de la rue. Il y avait plein de dangers ! La jeune femme se présenta à son tour en s'inclinant devant Kozue.

- " Chiyoko desu, yorusku. Dooitashimashite, c'était un plaisir de vous aider. "

[ Je ne nomme Chiyoko,enchanté. Je vous en prie c'était un plaisir de vous aider. ]

L'étudiante avait remarqué que Kozue était soulagée que l'on vienne l'aider. C'est vrai qu'il est parfois difficile même pour un japonais de s'y retrouver dans la ville. La jeune femme avait entendu Kozue dire qu'elle avait couru après un voleur. Bien que Tokyo soit une ville sécurisée, il y a parfois des vols à l'étalages comme dans toutes les villes d'ailleurs ! Chiyoko ne comprenait pas pourquoi les gens étaient toujours impassible lorsque les vols se passaient sous leur nez. On aurait dit que l'instinct de survie était revenu au galop. La jeune femme qui avait toujours ses paquets dans les mains. Elle regarda autour d'elle pour savoir si elle ne risquait rien du coup. C'est vrai qu'elle était venue en voiture mais bon le temps d'y aller. Sinon, elle sait qu'elle peut toujours demander de l'aide à sa famille. Il lui enverrait des gens pour aller la chercher. Dans cette situation, elle n'avait pas donné son nom de famille. Elle se sentait soulagé de ne pas l'avoir fait. Comme ça, elle avait fait moins peur aux gens qui passaient à côté. Elle vit Kozue l'observait gentillement. Chiyoko fut vraiment surpris de voir cette jeune femme courir après le voleur.

- " Il aurait fallut que tu appelé la police, bien que tu lui a courut après il sait sauvé mais c'est pas grave avec les caméras ils vont le retrouver. Pour le chemin je peux te l'indiquer sur le plan que tu as. "

L'étudiante savait qu'en lui indiquant le chemin sur la carte, Kozue pourrai retrouver son chemin. Elle avait entendu que celle-ci parlait du Japon en général. On aurait dit qu'elle n'y avait pas vécu depuis un bon moment. Chiyoko n'y prêta pas attention puisque parfois les gens se perdent aussi. Elle vit que son interlocutrice fit un sourire lorsque l'étudiante lui proposa de lui montrer le chemin. Elle remarqua aussi le sac de sport de Kozue. Il y avait une serviette qui dépassait du sac. Il y avait un nom de l'hôtel brodé sur la serviette. L'étudiante se dit que Kozue devait travaillé au restaurant. Chiyoko sourit, elle connaissait cet hôtel mais elle n'y était jamais allée. C'est vrai que cet hôtel est plus ou moins réputé. Il était assez difficile d'y travailler, bien que le restaurant de cet hôtel intéresse Chiyoko. Bien que Kozue ne disait rien, elle paraissait assez fatigué. Elle avait du courir sur une grande distance.

- " Daijôbu desu ka ? " demanda Chiyoko.

[ Est-ce que ça va ? ]

Kozue était malgré tout heureuse d'avoir perdue son chemin car elle était en train de faire la rencontre de quelqu'un de fort sympathique. Une fois toutes ces formalités faites, la jeune fille hésitait, elle n'avait encore jamais fait de rencontre de la sorte dans la rue. En même temps sa journée entière était plutôt atypique donc ça ferait un beau palmarès arrivé à ce soir.
Heureusement la jeune femme qui lui faisait face reprit la parole en lui disant qu'elle aurait dû se fier à la police plutôt que d'essayer de jouer les héroïnes et à partir de maintenant elle pouvait être sure que c'était le genre de chose qu'elle ferait. Il était hors de question qu'elle se retrouve à nouveau dans un coin qu'elle ne connaissait pas encore de la capitale si vaste. Kozue hocha la tête lorsqu'elle assura que le coupable se ferait sans doute attraper grâce aux caméras de surveillance. Au moins, si c'était vraiment ce qui se passerait, elle aurait la conscience plus tranquille en se disant que cette pauvre femme récupérerait ses affaires selon l'efficacité de la police. Kozue lui tendit le plan qui était chiffonné dans le creux de sa main, dans la panique elle avait commencé à s'énerver envers le bout de papier qui n'y était pour rien dans cette histoire.

< Se sera sans doute plus simple, je me repère uniquement avec ça. Merci pour votre aide, je ne sais pas comment j'aurais fait ! Enfin, je me répète ! >

Elle venait de le remarquer, le soulagement de trouver quelqu'un d'aimable la faisait plus polie qu'elle ne l'était réellement. Sans arrêt en train de remercier la personne, elle espérait juste ne pas être lourde à toujours répéter la même chose. Car elle savait que pour elle, personnellement, elle en aurait peut-être eut un peu marre à la fin. Kozue posa ses deux mains sur ses genoux en attendant qu'elle lui marque le chemin à prendre de manière à pouvoir reprendre sa respiration normalement.

< De°, j'ai juste un point de côté. J'ai dû courir sur une longue distance ! Mais tout va bien ! J'espère que je vous dérange pas avec mon histoire !? >

Toujours avec le sourire, elle n'avait pas remarqué que dans sa fatigue elle commençait à mélanger ses deux langues : le coréen et le japonais. Heureusement ce n'était pas flagrant.

[°De = Oui en coréen]

Chiyoko avait remarqué que la jeune femme avait pour le moment apprécié son aide. L'étudiante ne compris pas certains mots. Il avait une sonorité différente de celle du japonais. Elle eu comme la sensation que la jeune femme aurait encore besoin d'aide. Vu que Chiyoko ne lui avait pas encore montré le chemin sur la carte, elle se demandait si cela irait pour la jeune femme. Elle eu la réponse sur le fait que la jeune femme aurait dut laisser la police faire...La jeune femme approuva puis elle confirma à Chiyoko qu'elle ne le referait plus.

Elle vit que les gens étaient de moins en moins présent dans la rue. Le soir était bien entamé, les réverbères se sont allumés pour que l'on puisse voir tout se qui nous entoure. L'étudiante ne savait pas trop quoi faire, elle se demandait si elle pouvait laisser la personne comme ça ! Elle réfléchit un moment, sa mère l'attendait à la maison. Elle ne devait pas tarder à rentrer. Mais elle ne voulait pas la laisser comme cela sans trajet. Elle vit que la carte était encore sous ses yeux. Elle remarqua le quartier, puis elle le repéra sur la carte. La jeune femme désirait aider cette personne; mais elle ne voulait pas être trop oppressante.

- " Si vous voulez je peux vous mettre votre trajet sur votre carte ? Comme ça vous pourriez rentrer chez vous tranquillement. "

Chiyoko avait entendu la question si la jeune femme ne l'a dérangeait pas ! L'étudiante compris qu'elle avait comme le sentiment que cette personne serait à l'avenir sympathique. Il était rare de demander si on ne dérangeait pas. La plupart du temps, c'est la personne qui aide qui se sent un peu gênée.

- " Non, pas du tout , vous ne me gêné pas ! Je peux encore vous aider un peu si vous voulez ? "

L'étudiante se demandait comment elle pourrait aider encore la jeune femme. En effet, lorsqu'on est nouveau dans la ville, on a tendance à se perdre. Souriante, elle savait que Kozue devait pas être très en forme. En effet, celle-ci dit à Chiyoko qu'elle avait couru un peu vite. Elle avait du mal à reprendre son souffle.

Kozue reprennait son souffle petit à petit. Elle se remit droite et entendit Chiyoko lui dire qu'elle lui avait indiqué le chemin sur son petit plan. La jeune fille lui en était éternellement reconnaissante mais en même temps qu'elle songeait à rentrer chez elle, elle eut une pensée qui lui traversait l'esprit. Pendant tout ce temps Chiyoko aurait put faire bien d'autres choses et être chez elle tranquillement plutôt que là en train de l'aider. Kozue lui lança un regard oblique et vit que son visage n'était pas du tout faché et qu'elle faisait ça de bon coeur. Pour une jeune fille comme Ayuhara c'était quelque chose d'unique, jusqu'à présent elle n'avait rencontré que des adultes froids et durs qui la sermonaient à longueur de temps en lui répétant qu'elle ne ferait rien de bon dans sa vie et qu'elle portait la honte sur sa famille. Chiyoko lui inspira l'inverse de ce qu'elle était : droite et dont on doit être fier. Avec un léger haut le coeur elle lui répondit.

< Je vous remercie vraiment, ça ira, vous en avez suffisament fait. Il commence à se faire tard vous devriez rentrer ça me ferait de la peine d'apprendre qu'il vous ait arrivé quelque chose par ma faute. >

Kozue était sincère dans ses propos. Seulement, quitter ainsi Chiyoko avant d'avoir put lui retourner la pareille l'attristait. Depuis qu'elle était au Japon c'était la première personne 'normale' dirons-nous que Kozue rencontrait. Elle n'avait pris contact qu'avec des gens de son travail à l'hôtel ou alors de son petit trafic de substance illicite. C'est en partie pour cette raison que soudainement Kozue avait envie d'appronfondir les liens qui pourraient les unir.

< Gommapseumnida°, je pense que ça va aller maintenant. Vous croyez qu'on pourrait se revoir, je voudrais vous remercier pour tout ce que vous faites pour moi ! >

Kozue retint son souffle en attendant une réponse. Elle comprendrait si on lui disait non après tout elle l'avait aidé mais ça n'impliquait pas de cas futur. En attendant, Kozue se torturait les mains derrière son dos pour ne pas trahir son angoisse soudaine.

[ ° Merci ]

Chiyoko était toujours devant Kozue, la jeune femme venait de la remercier pour l'aide qu'elle avait donné ! L'étudiante savait qu'elle risquerait de rentrer, que se soit de suite ou pas. Elle aimerait aussi revoir Kozue en journée. La jeune femme entendit que Kozue voulait aussi la voir par la suite. La japonaise se sentit bien tout d'un coup ! Elle appréciait le fait de pouvoir revoir cette personne charmante. Chiyoko ne savait pas trop quoi répondre, mais elle espérait revoir Kozue par la suite. Elle avait été une personne fort agréable. La jeune femme réfléchit un moment, puis elle répondit calmement.

- " Cela serait une bonne idée de se revoir ! Je suis d'accord. C'est vrai qu'on a pas trop eu le temps de faire connaissance. "

Chiyoko avait sentit alors que Kozue était vraiment contente. La jeune femme vit alors que le sourire de Kozue venait de naître sur le visage de la jeune femme. L'étudiante compris alors qu'elle devrait faire en sorte qu'elle revoit un jour Kozue. Elle se doutait que Kozue devait bien être contente d'avoir eu de l'aide. L'étudiante eu comme la sensation qu'elle avait fait une nouvelle connaissance. Elle sortit son téléphone puis elle dit calmement à Kozue.

- " Il me faudrait ton téléphone pour que l'on puisse se revoir. C'est plus pratique pour se donner rendez-vous, non ? "

Chiyoko riait à moitié, elle vit que Kozue souriait vraiment beaucoup ! La jeune femme savait que Kozue serait vraiment contente ! La japonaise voyait que les gens prenaient le temps de marcher en les contournant. Elle tenait toujours ses paquets dans ses mains. Elle avait juste son téléphone dans sa poche. Elle l'avait rangé au cas où. La vie avait repris son cours le temps de cette petite conversation. Les lumières des magasins ou autres enseignes brillaient le long de la route. Les réverbères faisaient un peu de lumière mais les voitures donnaient un peu de vie sur la route. Chiyoko était contente de sa journée, elle avait rencontré une personne adorable ne Kozue.

Kozue était aux anges, son idée lui plaisait. Elle eut une expression rayonnante de bonheur mais elle tenta tout de même de calmer ses ardeurs car même si elle n'avait aucunes mauvaises intentions elle savait que l'on pouvait mal interpréter ce genre d'attitude. Elle se contenta donc d'un sourire.

< Je vous remercie en tout cas pour tout ce que vous avez fait pour moi. J'espère pouvoir faire quelque chose pour vous en retour la prochaine fois. >

Même si Kozue était un peu brute en temps normale elle avait tout de même de très bonne manière avec les gens qu'elle appréciait et qui lui donnaient des coups de main. Chiyoko lui demanda son numéro de téléphone mais Kozue voyait bien qu'elle avait les mains chargées de ses paquets et que cela ne devait pas être évident pour elle de tenir tout cela et en même temps d'inscrire les informations sur son portable.

< Je peux les rentrer sur le portable directement ça sera plus facile avec tout ces paquets, ne ? >

Kozue en avait profité pour sortir à son tour son portable pour qu'elle puisse avoir en retour les coordonnées de la jeune fille qui lui avait été si utile aujourd'hui. Kozue commença à entrer le nom de la jeune fille en attendant qu'elle lui réponde et qu'elle lui donne son numéro à elle.

( hj : Est-ce que l'on fait un autre rp après ou est-ce que tu veux attendre un peu ? )

Chiyoko vit que Kozue avait écrit son numéro de téléphone. La jeune femme remercia alors son amie pour le numéro de téléphone. Elle donna alors le sien à son interlocutrice. L'animation qui était dans les yeux de son amie était vraiment impressionnante ! On aurait dit qu'elle allait sauter de joie en plein milieu de la rue ! L'étudiante remarquait que Kozue avait bien inscrit le numéro de téléphone. Elle rendait déjà le portable à Chiyoko. Celle-ci le récupéra, elle le mis dans sa poche qu'elle ferma à l'aide de la fermeture éclair. La jeune femme appréciait vraiment la compagnie de Kozue. Elle était si enjouée ! La japonaise avait bien aimé que son interlocutrice l'avait remercié. Pour une fois personne n'avait pris la fuite !

Elle vit alors sur l'horloge d'un magasin qu'il était temps qu'elle rentre. Sa mère devait se demander se qu'elle pouvait bien faire. Mais une fois les numéros de téléphones échangés. Elle pourra rester en contact avec Kozue. Il était évident qu'elle l'a reverrait de temps en temps. Chiyoko remarqua qu'il était temps qu'elle dise au revoir mais elle ne savait pas trop comment le dire. L'étudiante était un peu triste mais elle était à la fois contente d'avoir croisée une charmante jeune femme aujourd'hui. Tout en réfléchissant, elle ne savait pas trop comment la laisser sur le bord de la route. Mais elle ne devait pas trop tarder à rentrer. Et puis Kozue montrait un peu de fatigue. Elle était épuisée. La japonaise eu comme une idée qui lui venait dans la tête ! Elle finit par trouver ! Bien qu'elle allait quitter Kozue. Elle l'a reverrait sans doute bientôt.

- " C'était un plaisir de t'avoir rencontré Kozue. J'espère que l'on pourra se revoir par la suite ? "

La jeune femme attendait avec attention la réponse de son amie. Mais elle se dit qu'elle ne devait peut être pas trop montrée qu'elle était pressée de la revoir !

[HJ : Comme tu veux pour le moment je suis en vacances donc c'est peut-être le meilleur moment pour faire des rp en ce qui me concerne ^^]

Kozue et Chiyoko s'affairèrent pendant quelques minutes avec un trafic de numéros de téléphone. Cela dura suffisamment longtemps pour que Kozue se calme un peu, elle venait de se faire une amie avec qui elle n'avait rien en commun à la base. Elle pourrait rentrer chez elle ce soir. On pouvait dire que finalement il y avait eut bien plus de peur que de mal car tout se finissait pour le mieux.
Chiyoko paraissait mal à l'aise lorsqu'elle prit congé mais Kozue comprenait qu'il fallait qu'elle rentre chez elle. Le soleil avait presque disparu et les réverbères étaient déjà allumés et les voitures avaient leurs phares pour y voir plus clair. Elle s'inclina avec son sourire.

< Bonne soirée et merci encore. De toute façon on reste en contact et on se revoit bientôt j'espère ! >

Kozue agita le portable qui contenait maintenant le numéro de la jeune fille pour lui dire qu'elle n'oublierait de programmer une nouvelle rencontre. Et que pendant celle-ci elles auraient l'occasion de faire plus ample connaissance. Tandis qu'elles s'éloignaient toutes les deux sur le chemin pour rentrer chez elle chacune de leur côté, Kozue commençait déjà à penser à cette prochaine fois où elle rencontrerait Chiyoko.

[HJ : Je finis pour toi en même temps parce que ça sert à rien d'épiloguer trente ans. Si tu veux que je commence le prochain topic envoie moi un MP]